ET POURQUOI PAS AILLEURS…
*carnets de voyages

22.4.14

un mardi à Istanbul { le 22 avril 2014 }














Ce matin, pas de petit-déj' à la maison, mais un vrai petit-déjeuner turc (qui nous a fait office de brunch tellement c'était copieux) dans un restaurant spécialisé. Des plats de fromages, d'olives, de crèmes (poivrons, cacahuètes…), d'œufs, de pains, de miel, et autres choses pas vraiment identifiables. Nous nous sommes promenés dans le quartier de Beyoglu et Galatasaray qui ne nous ont pas enthousiasmés : très touristiques et pas agréables. A l'exception d'un petit quartier de brocanteurs (de vrais brocantes, bien poussiéreuses où règne un gros bazar), de boutiques vintage et de petits cafés charmants.
La visite du Palais de Dolmabahçe, demeure du dernier sultan, grande folie mégalo, nous a beaucoup plu. Le lustre aux 750 ampoules et aux 4,5 tonnes (le plus grand lustre du monde) et l'escalier en cristal de Baccarat ont beaucoup impressionné nos enfants.  Comme d'apprendre que le dernier maître des lieux, Atatürk, s'est éteint à 9h15 dans sa chambre et que depuis, toutes les pendules du palais (56) ont  été arrêtées à cette même heure.
Suivant les conseils de notre guide, nous avons cherché à Besiktas les petits tabourets installées devant le Bosphore pour y boire un thé mais il n'y en avait point. Seulement une succession de cafés à la mode fréquentés par des étudiants.
Un peu de repos ensuite dans l'immense parc d'Yildiz Parci, qui ressemble davantage à une forêt indomptée qu'à un parc domestiqué. Les enfants ont trouvé un petit copain français pour une partie de billes. Le début de soirée approchant, nous avons rejoint le quartier d'Ortaköy célèbre pour ses kumpir (patates fourrées à tout ce que l'on veut : fromage, saucisse, petits pois, taboulé, olives etc…). On les achète dans l'une des barques en bois vert alignées et on les déguste sur un banc face au Bosphore. Et pour le dessert, nous avons savouré de très bonnes glaces (adresses à venir)
Chaque jour, l'un des moments que je savoure le plus, est le retour dans notre quartier de Balat. Un quartier populaire et traditionnel au charme fou. Avant d'entamer la grimpette, nous nous sommes arrêtés boire un thé au café Hammeli, fréquenté par de vieux monsieurs du quartier. Des roses en plastique et des napperons égayent chaque table à l'extérieur. Puis, à l'angle de notre rue, nous saluons chaque soir le même monsieur à moustaches installé sur le perron de sa majestueuse maison défraîchie. Demain, je lui demanderai l'autorisation de le photographier.

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